Discours du Recteur
A l’occasion de la collation des grades académiques
(17 décembre 2022)
Révérend Père Supérieur provincial des OMI, Pouvoir organisateur de l’Université de Mazenod,
Révérend Père Vicaire provincial des OMI, Président du Conseil d’Administration de l’Université de Mazenod,
Chers collègues de la direction de l’Université, Chers collègues professeurs,
Chers membres du personnel scientifique, administratif et de soutien,
Chers nouveaux diplômés,
Chers parents et amis des nouveaux diplômés,
Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Je vous souhaite une chaleureuse bienvenue à cette cérémonie de collation des grades, au cours de laquelle notre Université célèbre la réussite des dix-neuf de ses étudiants en Administration des Affaires, en Economie et en Sciences informatiques. Ils seront proclamés aujourd’hui licenciés, chacun dans son domaine d’études.
A tout seigneur tout honneur, permettez-moi de m’adresser particulièrement aux nouveaux diplômés.
Bien chers amis nouveaux diplômés !
Vous voici au terme d’un cheminement passionnant, après avoir, bien sûr, répondu aux exigences de votre programme d’études. Vous avez toutes les raisons d’être fiers de vos réalisations. Car vous avez travaillé sans relâche pour obtenir le diplôme que vous recevez aujourd’hui de mes mains. Vraiment vous méritez l’admiration de toute notre communauté universitaire.
La formation que vous avez reçue à l’Université de Mazenod relève d’un projet ambitieux et exaltant : celui de mettre la connaissance savante au service de la société congolaise et africaine. C’est en effet l’essence même d’une institution universitaire à caractère professionnel comme la nôtre que de mettre en relation la théorie et la pratique, aussi bien dans la recherche que dans l’enseignement. C’est là l’engagement que, depuis cinq ans, l’Université de Mazenod s’efforce de tenir malgré d’innombrables difficultés. Et c’est même par là qu’on peut comprendre sa vision, à savoir : « Être au cœur de la société une université qui innove, forme à l’excellence et engendre une élite capable de promouvoir le développement de l’Eglise et de la Nation ».
Bien chers nouveaux diplômés,
La gestion de la chose publique ou du bien commun est un métier d’intelligence, une intelligence de l’action fondée sur une compréhension fine des multiples dimensions d’un environnement complexe. Bien sûr, les compétences nécessaires à l’action se construisent aussi bien dans l’action que « sur le tas », c’est-à-dire dans la vie de tous les jours. Parce que la vie est un livre ouvert accessible à tous. A l’Université de Mazenod, nous sommes néanmoins persuadés que l’on peut également nourrir et aiguiser une intelligence de l’action par une démarche de formation conçue à cette fin. C’est là notre ambition et celle des personnes qui choisissent d’étudier chez nous.
Au moment où, dans notre pays et partout ailleurs en Afrique, les organisations publiques et privées s’engagent dans un renouvellement massif de leurs effectifs, l’Université de Mazenod est ainsi en mesure de jouer un rôle majeur dans la relève des gestionnaires et des professionnels de l’administration publique et privée. Vous êtes donc attendus ! Et mon souhait est que, tous, vous trouviez un emploi dans la première année suivant l’obtention de vos diplômes.
Bien chers nouveaux diplômés,
A l’Université de Mazenod, vous avez appris à étudier avec méthode, à faire la recherche et à pratiquer dans le domaine de votre formation. Tout cela évoque une certaine responsabilité sociale et vous pousse en cet instant précis à faire la promesse de servir notre société parce que vous êtes le fruit délicieux de la mission éducative de notre Université. Pendant trois ans ou même un peu plus, la vie universitaire a représenté pour chacun de vous, une véritable famille. Peut-être que pour certains d’entre vous, cette journée marque la fin d’un parcours exceptionnel. Et le marché du travail, avec tous les avantages que cela apporte, va enfin récompenser votre dur labeur. Je vous souhaite de vous épanouir dans votre pratique professionnelle et que cette nouvelle vie dans laquelle vous allez vous engager puisse vous combler comme vous l’avez imaginé. Pour d’autres d’entre vous, ce diplôme de licence va juste représenter une étape vers une carrière de chercheur. Certains vont rester ici, et d’autres vont poursuivre leurs études dans des universités sœurs en tant que fiers ambassadeurs de notre Alma Mater. Mais je sais que tout n’est pas terminé, car, aujourd’hui, vous quittez la fac avec une obligation très importante : celle de maintenir vos compétences.
Il n’est donc pas exagéré de dire qu’à travers vous, l’Université de Mazenod a permis l’émergence d’une véritable élite de gestion dans différents domaines de la vie nationale. Mes collaborateurs du Comité de gestion et moi-même en sommes très fiers, comme nous sommes fiers du pouvoir organisateur, représenté sur cette scène par notre Supérieur provincial, qui a choisi d’investir dans la formation de l’élite de demain. Partout où vous serez, agissez au nom de l’Université. Prêchez par l’exemple ; montrez au monde ce que vous savez faire dans votre domaine ; invitez vos amis et connaissances à venir se former ici ; parlez-leur de nos valeurs, de la qualité de la recherche et de l’enseignement dispensé ici.
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais aussi saluer les collègues professeurs, le personnel scientifique et tous les membres du personnel administratif, technique et de services, dont c’est aussi un peu la fête. Pour leur engagement renouvelé année après année, je voudrais les remercier au nom de ceux qui reçoivent aujourd’hui leur diplôme. Je voudrais également exprimer la gratitude de notre communauté universitaire envers les parents des nouveaux diplômés pour la confiance et le soutien qu’ils nous ont accordé en envoyant leurs enfants étudier ici. Ils ont dû bien souvent aider ces derniers au-delà de l’habituel et d’une admirable manière.
Mesdames et Messieurs,
La cérémonie de collation des grades d’aujourd’hui se déroule dans un contexte particulier où, à l’université de Mazenod, en plus de la remise de diplômes, l’échange des vœux à l’occasion des fêtes de fin d’année constitue l’un des points d’orgue. Au fait, la Noël, nativité de notre Seigneur, et le Jour de l’An, pointent à l’horizon. A cette occasion, mes collaborateurs unissent leur voix à la mienne pour vous souhaiter un Joyeux Noël et une excellente Année nouvelle. Après un trimestre de travail intense, il est juste et légitime que chacun de nous retrouve les siens pour un repos bien mérité. Dans la vie, le bonheur, la paix, la réussite se construisent chaque jour et de façon permanente. Soyez donc soulevés par un enthousiasme nouveau afin de voir vos projets de vie couronnés de succès.
Je prie finalement pour que l’Année qui commence vous apporte la santé, la sérénité et la prospérité que vous méritez. Vraiment, je suis optimiste pour l’année 2023. Pendant ces vacances de Noël, soyez entourés de ceux et celles que vous aimez et qui vous aiment, vivez des moments intenses de solidarité avec ceux et celles qui comptent sur votre aide fraternelle, si vous pouvez – le jour de Noël ou de Nouvel An – , ajoutez une place à votre table pour le pauvre qui a faim et, surtout, savourez pleinement ce temps de repos en famille, en communauté ou tout simplement entre amis. Que Dieu nous prenne tous en grâce, qu’il bénisse nos efforts dans le sens d’offrir des apprentissages qui répondent aux besoins à venir en main-d’œuvre pour construire dans la paix un pays grand et prospère. Je vous remercie.
Professeur Père MANIMBA MANE Macaire, omi
MERCI BIEN. UN DISCOURS PRECIS ET CONCIS.